Quatre visions contrastées du futur issues d'Explore2
Changements futurs relativement peu marqués
Le réchauffement (+3.7°C) ne dépasse pas le seuil des +4°C à l’échelle de la France, avec des contrastes saisonniers modérés : +3.2°C en hiver et +4.2°C en été. Les précipitations moyennes ont augmenté de +6 %. Cette tendance à la hausse résulte d’une augmentation en hiver (+18 %) marquée sur la moitié nord, et non compensée par l’assèchement modéré en été (-10 %) non significatif sur un large quart nord-est. Les changements de précipitations maximales sont à la hausse (+16 %) et concernent principalement la moitié nord. En réponse au réchauffement, l’évapotranspiration de référence a augmenté (+28 %) et l’emporte sur la hausse des précipitations pour mener à une diminution du bilan hydrique (environ -150 %).
Réchauffement marqué et augmentation des précipitations
Le réchauffement s’élève à +4.8°C à l’échelle de la France, avec des contrastes saisonniers marqués : +3.8°C en hiver et +6.1°C en été. Les précipitations moyennes ont augmenté de +6 %. Cette tendance à la hausse résulte d’une augmentation marquée en hiver (+26 %) particulièrement forte sur la moitié nord, et non compensée par l’assèchement en été (-13 %) modéré et peu significatif. Les changements de précipitations maximales sont à la hausse (+25 %). En réponse au réchauffement, l’évapotranspiration de référence a augmenté (+31 %) et l’emporte sur la hausse des précipitations pour mener à une diminution du bilan hydrique (environ -160 %).
Fort réchauffement et fort assèchement en été
Le réchauffement s’élève à +4.6 °C à l’échelle de la France, avec de forts contrastes saisonniers : il est légèrement moins marqué en hiver (+3.7°C) et plus fort en été (+6,4°C). Les précipitations moyennes ont diminué de -9 %. Cette tendance à la baisse résulte d’un fort assèchement en été (-40 %) particulièrement marqué sur la moitié sud, et non compensé par l’augmentation modérée des précipitations en hiver (+12 %) peu significative en dehors du quart nord-est. Les changements de précipitations maximales sont plutôt à la hausse (+12 %) mais peu significatifs. En réponse au réchauffement, l’évapotranspiration de référence a fortement augmenté (+43 %). Cumulé à la baisse des précipitations, il en résulte une diminution sévère du bilan hydrique (presque -400 %).
Fort réchauffement et forts contrastes saisonniers en précipitations
Le réchauffement atteint +5°C à l’échelle de la France, avec des contrastes saisonniers marqués : +4.2°C en hiver et +6.5°C en été. Les précipitations moyennes ont diminué de -8 %. Cette tendance masque de forts contrastes saisonniers, avec un fort assèchement en été (-45 %), particulièrement marqué dans le sud, qui l’emporte sur l’augmentation des précipitations en hiver (+21 %) concernant principalement la moitié nord. Les changements de précipitations maximales sont à la hausse (+26 %) mais restent non significatifs dans les régions les plus au sud. En réponse au réchauffement, l’évapotranspiration de référence a augmenté (+26 %). Cumulé à la baisse des précipitations, il en résulte une diminution du bilan hydrique (environ -230 %).